Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 22:16
Le bon vieux gant de toilette revu et corrigé pour devenir un ustensile à la mode et qui respecte l'environnement !

Biensûr le top du top ce sont les lingettes lavables en bambou, en pur coton biologique ou en micropolaire, les matières super absorbantes bien tendance

Moi je me suis acheté un petit mètre carré de tissu éponge bien basique et hop, au travail, je me suis cousu mes petites lingettes lavables en 20x15cm, je suis sûre qu'elles seront parfaites pour les fesses de bébé !
Et je me suis même fait des coussinets d'allaitement lavables, héhé !

Pour l'entretien, il faut juste les laver à l'eau de javel ou autre antibactérien et ça ne prend pas de place dans la machine. Alors hophophop, tout le monde s'y met, il est fini le temps où on utilisait trois lingettes jetables (bien pleines de produits chimiques) pour changer une couche.

Site sympa pour trouver tout ce qui est produits bio, écolo pour maman et bébé :
maman-naturelle

Mook la ménagère.

(Prochain article: les couches lavables)
Partager cet article
Repost0
3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 11:01

Ca y est je viens de l'obtenir !
Je vais pouvoir retravailler à l'IME où j'étais l'an dernier

Enfin pour l'instant je vais d'abord essayer de terminer mes études, dès la rentrée direction Master de Psycho !

Partager cet article
Repost0
2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 12:24

 

 

 

Montrez le au maximum de gens

Home, le film de Yann Arthus-Bertrand, produit par Luc Besson, sera proposé gratuitement sur
http://www.youtube.com/homeprojectfr, le 5 juin prochain à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement ! De plus, le film sera également proposé le même jour au cinéma, à la télévision, en DVD, en Blu-Ray “Y a pas de droit, y a pas de copyright, montrez-le au maximum de gens“, a plaidé Yann-Arthus Bertrand.
Partager cet article
Repost0
28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 11:39

En attendant Bébé j'ai décidé d'apprendre à tricoter, histoire de lui faire deux ou trois petits pulls et surtout de mourir moins bête, moi qui n'avais absolument aucune idée de comment on peut faire un vêtement avec deux aiguilles et un fil de laine...

 

J'ai cherché des sites sur internet où l'on puisse trouver des cours gratuits, et je vous en fais partager un que j'ai trouvé interessant et très bien expliqué: Tricotin.com
C'est sûr que ça ne remplace pas les conseils d'une mère, d'une belle -mère, d'une grand-mère, mais c'est vraiment un site très bien fait !

En cadeau, les photos de mes deux premières créations, héhé

 

 

Partager cet article
Repost0
15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 17:06

Et bien oui, ce weekend c'est la Fête de la Nature !

Il y a encore de belles choses à voir dans ce monde, ne ratez pas l'occasion d'une jolie balade avec vos enfants, parents, grands-parents, et toute la tribu!

Allez, voici le lien pour voir ce qui est organisé près de chez vous:


Fête de la Nature 2009


"La Fête de la Nature est aussi un moment exceptionnel de sensibilisation aux urgences et aux enjeux de la protection de la biodiversité. Elle permet de s'interroger sur la place de l'homme dans la nature et sur sa responsabilité dans la conservation de la biodiversité."





Partager cet article
Repost0
11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 12:20

Le chemin qui mène au diagnostique du Syndrôme d'Asperger (SA) est long et difficile, surtout en France où l'on commence tout juste à prendre en compte l'existence de ce trouble.
Je vais vous expliquer comment cela s'est passé pour moi, ce qui vous permettra peut-être d'éviter certaines embûches et d'obtenir un diagnostic plus rapidement si vous pensez être atteint par ce trouble.

Des difficultés ont été repérées à partir de l'âge de 4 ans en ce qui concerne la "participation en classe" et l'échange avec les camarades. Mais rien n'a été fait si ce n'est me considérer comme une "petite fille "timide" au comportement "provocateur" (belle contradiction pour commencer...).
Comme j'évoluais dans un environnement rural, il y avait moins de stress, de changements, de mouvements et je réussissais à m'adapter.

A l'âge de 9ans, suite à une période d'énurésie, ma mère décide de me faire suivre en CMPP.
On me diagnostique une angoisse de séparation.


A l'âge de 12 ans, mon psychologue est muté ailleurs et je refuse de poursuivre le suivi avec quelqu'un d'autre.

Je continue ma douce adaptation sans déranger personne jusqu'à l'âge de 16 ans, classe de première au lycée où les personnes sont plus nombreuses et que les têtes changent plus souvent. Je ne parle presque plus à personne, et ne parviens plus à surmonter mon angoisse des oraux, je fugue régulièrement du lycée.
Je tombe en échec scolaire puis en depression, et je suis alors adressée au médecin-chef du pôle psychiatrie de mon département. C'est la première à avoir évoqué à ma mère l'éventualité d'un trouble autistique.

L'étape cruciale a été justement de découvrir l'existence du SA, et de m'y reconnaître.


Après avoir obtenu le baccalauréat, on a alors cherché à obtenir un diagnostic (non pour le plaisir d'avoir une étiquette, mais pour être certaine d'être atteinte par ce trouble, savoir comment y réagir, et obtenir des aides appropriées).

Ce fut un parcours du combattant pour trouver les coordonnées d'un psychiatre qui pratique ce diagnostique.

Nous sommes allé consulter la psychiatre d'Autisme France à Paris.
Après un entretien d'à peine 20 minutes où je n'ai presque rien dit, elle diagnostique une
phobie scolaire / phobie sociale.

Un an après, j'éprouve à nouveau le besoin de me sortir du trou à tout prix, et nous pensons que les psychiatres en Belgique sont plus renseignés sur le SA qu'en France.
On contacte Autisme Belgique, et ce sont eux qui nous donnent les coordonnées de l'association Asperger Aide en France et des personnes à contacter.

Après un délai de plusieurs mois, j'ai rendez-vous pour le premier entretien d'évaluation effectué par
Lisa Mac Mahon, psychologue clinicienne travaillant en Irlande et au sein d'Asperger Aide.
Je passe un entretien de 2h30 où elle fait parler séparément ma mère, puis moi, et me fait passer des questionnaires et échelles d'évaluation.
Quelques semaines après, elle envoie son compte rendu dans lequel elle me diagnostique le SA.

Cette première évaluation doit être complétée par le diagnostic d'un psychiatre pour être reconnue en France.

La présidente d'Asperger Aide nous donne les coordonnées d'un psychiatre à Nantes.
Après un entretien banal de 45 minutes où il a vaguement relu l'évaluation de Lisa Mac Mahon (et où j'ai "pêté un câble" à sortir en claquant la porte et pleurer dans un coin de mur parce qu'il me stressait trop...), il réfute la conclusion de Lisa Mac Mahon parce que ma conversation est "trop cohérente". (Encore un qui considère que les Aspies sont débiles)
Il pense que je suis atteinte d'hypersensibilité / hyperémotivité et fait même l'hypothèse de surefficience mentale.


Un an plus tard, nous obtenons les coordonnées d'un autre psychiatre exerçant à Cognac.
Lui aussi fait passer un entretien de 2h30 avec questionnaires et echelles d'évaluation, et avait même demandé qu'on lui envoie préalablement un maximum d'éléments biographiques , compte-rendus de suivis, etc.
Il me délivre mon diagnostic en Juillet 2008.


NB.
Depuis, je n'ai obtenu aucune aide. Pour le statut de travailleur handicapé, manifestement la MDPH s'en fout puisque je suis assez autonome. Peu leur importe si je suis incapable de réussir un entretien d'embauche, ou au mieux de conserver un travail...
Si je veux tenter de terminer mes études, je ne sais pas non plus quelles aides je pourrai obtenir qui puissent me permettre de présenter un mémoire sans m'enfuir au bout de 30 secondes...

NB.
Dans ce récit, l'accompagnement de ma mère tient une place importante. En effet, j'ai d'abord mis du temps à prendre conscience de ma différence, de la nature de mes difficultés, et pour cela l'attention des parents est primordiale. De plus, je n'aurais pas été capable d'effectuer les démarches seule, de prendre les rendez-vous, de m'y rendre et de présenter ma situation convenablement...
Il ne s'agit pas d'une fusion pathologique avec ma mère: la personne atteinte du SA est réellement incapable, du moins dans un premier temps, de se debrouiller seule socialement. Cela vient avec le temps, et à force de se confronter petit à petit aux situations sociales. Mais rien ne sert de l'y plonger de force, de la séparer brutalement des personnes qui lui apportent de l'aide.

NB.
Je parle de mon évolution en milieu rural, et je pense qu'effectivement c'est vraiment bénéfique pour un enfant atteint du SA. Cela lui permet d'établir des repères, de s'habituer aux personnes qui l'entourent et ainsi de prendre peu à peu son autonomie, à son rythme, sans être soumis à des changements brutaux.
Je pense que l'erreur à ne pas faire est d'accepter un placement en hôpital de jour pour son enfant atteint du SA. Il a tendance à recourir à l'imitation et à besoin d'évoluer au milieu de personnes "normales".

NB.
Je ne remets pas en cause les différents diagnostics établis avant que j'obtienne le diagnostic final, simplement il s'agit plutôt du diagnostic de symptômes liés au SA
. Il faut parfois savoir voir plus loin que le symptôme.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 11:58

"Le DSM-IV est une classification très générale des troubles psychiatriques et apparentés, faite par l'Association américaine de psychiatrie. On utilise plus souvent le DSM-IV pour les statistiques (a posteriori) que pour les dépistages. C'est pourtant la référence la plus souvent désignée pour définir ce syndrome, DSM-IV F84.5 [299.80] Syndrome d'Asperger :

  • A. Altération qualitative des interactions sociales, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants :
  1. 1. altération marquée dans l'utilisation, pour réguler les interactions sociales, de comportements non verbaux multiples, tels que le contact oculaire, la mimique faciale, les postures corporelles, les gestes
  2. 2. incapacité à établir des relations avec les pairs correspondant au niveau du développement
  3. 3. le sujet ne cherche pas spontanément à partager ses plaisirs, ses intérêts ou ses réussites avec d'autres personnes (p. ex. il ne cherche pas à montrer, à désigner du doigt ou à apporter les objets qui l'intéressent)
  4. 4. manque de réciprocité sociale ou émotionnelle
  • B. Caractère restreint, répétitif et stéréotypé, des comportements, des intérêts et des activités, comme en témoigne au moins un des éléments suivants :
  1. 1. préoccupation circonscrite à un ou plusieurs centres d'intérêt stéréotypés et restreints, anormale soit dans son intensité, soit dans son orientation
  2. 2. adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifiques et non fonctionnels
  3. 3. maniérismes moteurs stéréotypés et répétitifs (p. ex. battements ou torsions des mains ou des doigts, mouvements complexes de tout le corps)
  • C. La perturbation entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d'autres domaines importants.
  • D. Il n'existe pas de retard général du langage significatif sur le plan clinique (p.ex. le sujet a utilisé des mots isolés vers l'âge de 2 ans et des phrases à valeur de communication vers l'âge de 3 ans).
  • E. Au cours de l'enfance, il n'y a pas eu de retard significatif sur le plan clinique dans le développement cognitif ni dans le développement, en fonction de l'âge, des capacités d'autonomie, du comportement adaptatif (sauf dans le domaine de l'interaction sociale) et de la curiosité pour l'environnement.
  • F. Le trouble ne répond pas aux critères d'un autre Trouble envahissant du développement spécifique, ni à ceux d'une Schizophrénie."



Extrait de la définition de Wikipédia sur le syndrôme d'Asperger.

Partager cet article
Repost0
6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 18:18

AVERTISSEMENT:

 
Le caractère misanthrope de cet article est susceptible de choquer certains lecteurs sensibles.
Je tiens à préciser que dans les lignes qui suivent, tout le monde est pris dans une masse appelée l'Humain, dont je ne me considère pas exclue.
Je ne porte dans la vie aucun jugement sur personne et j'ai même tendance à manquer d'estime pour moi et me considérer comme inférieure aux autres.
Je sais que chacun d'entre nous est pris dans les mailles du filet de la société, et qu'il se démène comme il peut, avec ses forces et ses faiblesses, pour y survivre.




Une journée de plus avec mes bêtes à concours.
8 heures d'épreuves par jour pendant 3 semaines... Ils tiennent le rythme...
Ils sortent de 2ans d'entraînement intensif en classes préparatoires, ils sont certains de trouver une place parmi les plus hautes écoles de commerce et de management dont regorge notre chère France.
Ils sont la fierté de leurs parents, les étudiants brillants de leur famille.
Et au final, des rouages de plus pour alimenter la bonne petite mécanique de notre société capitaliste pourrie. Des pions, qui se bouffent entre eux, se manipulent, se battent dans les règles de l'art à celui qui aura le plus de puissance -fiscale bien entendu- puisqu'ils pensent ne pouvoir briller que par l'odeur du pognon que répandra leur piêtre existence.

Un chant d'oiseau se fait entendre dehors? Il faut fermer les fenêtres et étouffer des heures durant.
Un rayon de soleil pénètre la salle? Il faut baisser les stores, et allumer les lumières artificielles.

Après ces sombres journées de va et vient incessants au milieu de ces moutons, je me ressource seule dans mon petit monde. Mais très vite la complainte préférée de mon entourage revient à moi comme une bonne claque en pleine figure:

"Tu te renseignes parfois sur ce qui se passe dans le monde?"

La grande majorité de notre populasse se plait à s'instruire devant son journal télévisé de 20 heures.
De par ma tendance à vivre dans mon monde, je n'ai jamais eprouvé de moi-même le besoin de m'instruire de la sorte. Mais maintenant qu'on m'y invite continuellement, je désapprouve totalement cette mode.
Je suis contre cette mondialisation à tout prix. Je pars du principe que si chacun s'occupait déjà de ce qui se passe devant sa porte, le monde se porterait mieux.
Qu'est-ce que celà a rapporté jusqu'à présent de se croire les maîtres du monde?
Pour commencer notre merveilleuse conquête de l'Amérique, avec l'extermination du peuple Indien qui l'accompagne. Des guerres partout, et l'envoi de milliers de soldats venus de tous pays pour alimenter ces guerres. Le "développement", notre brave "développement", et l'exploitation des ressources des pays pauvres qui l'accompagne. La destruction de la planète qui couronne le tout.

La destruction de la planète, un point qui m'obsède particulièrement depuis que j'en fais partie. Et ce couillon d'Humain qui n'est pas foutu de stopper là l'immense connerie qu'il a déjà bien commencé, parce que "Maître Pognon" a lui seul le pouvoir de décision, c'est évident!
Quand ce sera bel et bien la fin, qu'on ne pourra plus respirer, ni trouver à manger ou à boire, l'Humain se nourrira de ses billets de banque, c'est évident!
Enfin, la consolation dans tout celà, c'est que la planète se régénérera... des cataclysmes, elle en a vu d'autres, elle a des forces insoupçonnables.
Mais l'Humain aura succombé à sa connerie. Définitivement, il faut l'espérer.

En attendant, il devrait avoir honte de ce qu'il inflige à ces milliers d'êtres vivants qui peuplent notre belle planète. Le réchauffement climatique, la fonte des glaces, la montée du niveau de la mer, la deforestation, le dessèchement et la désertification, l'empoisonnement des nappes phréatiques. La disparition de centaines d'espèces animales et végétales. Et l'agonie lente et dégradante qu'il leur inflige.
De ceux qui sont torturés vivants et dépouillés des richesses que la nature leur a donné, à ceux qui ne comprennent pas ce qui leur arrive - comme les manchots empereur ou les ours blancs qui trônaient fièrement en haut de leurs glaciers et se retrouvent à patauger dans la boue, salis et ne trouvant plus de quoi se nourrir - les somptueux éléphants qui autrefois se baignaient dans les lacs, se retrouvent à se rouler tant bien que mal dans un semblant de marécage dégueulasse -
Tous ceux qui sont en voie de nous quitter, des abeilles aux baleines.
Et quand on demande à l'Humain quelle est sa réaction face à la disparition des poissons, il répond:

"Moi je m'en fous, j'aime pas le poisson" !!!

L'Humain a exterminé le monde entier pour s'assurer une existence douillette. Quelle belle réussite au final, il a pompé la vie partout et se retrouve lui même desseché de vie.
Il n'y a qu'à faire une comparaison entre notre Humain bien développé, et l'Humain sous-développé, celui qui vit en Inde par exemple, pas encore complètement perverti par la société occidentale et que notre Humain bien développé a tendance à considérer comme inférieur.

L'Humain bien développé va s'aigrir dès son plus jeune âge, manquant de respect à ses parents, se rebellant parce que ceux-ci ne lui auront pas "acheté" le nouveau modèle du super téléphone portable ultra tendance high-tech.
Le jeune Humain sous développé est encore vivant, il court dans la rue, rit et chante, ses sourires nous transportent et il déborde de reconnaissance parce qu'on lui offre une banane. Une toute petite banane...
L'Humain bien développé a tendance à vouloir oublier sa misérable existence en consommant toutes sortes de drogues. Il se "bourre la gueule" et se "défonce" à longueur de temps.
Et quand on lui demande pourquoi il se drogue, il répond au choix:

"Pour oublier comme la vie est dure" ---> Et oui, sa petite existence douillette est en réalité bien difficile. Surtout parce qu'il a totalement perdu la notion de ce qu'est vraiment la vie.

"Pour profiter de la vie"
---> Et ben allez, il faut encore profiter, toujours profiter. On ne sait plus par quel bout la pomper cette pauvre vie, alors on pompe des gros pétards.

Contrairement aux idées reçues, l'Humain sous développé ne passe pas son temps à boire, ni à se droguer.

Voilà, demain je retournerai veiller sur mes petites bêtes à concours, et avec un peu de malchance je tomberai sur un collègue psychorigide qui a pour habitude d'allumer toutes les lumières de la salle même s'il fait un jour éclatant dehors. Il allumera alors ces 21 carrés de 8 néons chacuns, car sinon il en serait malade.
Et moi ça me rendra malade.

Partager cet article
Repost0
26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 20:10
Allez, encore un coup de gueule.
Mon père vient de me raconter une histoire horrible pendant le repas:

Des gens ont perdu leur petite chatte et elle a été retrouvée 9 ans après à moitié morte dans une poubelle, avec une ceinture électrique et le corps à moitié ouvert à force de se faire électrocuter...
Alors déjà on ne comprend pas bien pourquoi 9 ans après... S'est-elle fait enlever par ses tortionnaires, a-t-elle vécu 9ans d'atroces souffrances avant d'y succomber définitivement?

D'imaginer des gens faire subir ce genre de choses à une pauvre petite bête innocente et incapable de se défendre, ça me remue les entrailles, ça me donne "envie de gerber" au sens propre du terme.

Il y a quelques années, j'avais reçu par email une vidéo pour dénoncer les tortures infligées aux animaux dans le cadre du commerce des fourrures. Je n'ai pas pu regarder au delà des premières minutes, j'avais déjà les larmes aux yeux... moi qui ai tendance à vivre un peu trop renfermée dans mon monde, je n'aurais jamais cru qu'il était possible de faire des choses aussi amorales.

Quelles excuses peuvent avoir les gens qui font ça?
Le pognon, une fois de plus?
Ils pensent que "devoir gagner leur vie" peut excuser des actes aussi ignobles?

Les gens sont des moutons, ils sont prêts à faire n'importe quoi pour se faire une place dans cette société pourrie. Mais enfin, pour le coup la comparaison avec les moutons c'est leur faire trop d'honneur...

Pas d'excuses quand on est dégueulasse comme ça, ils mériteraient qu'on leur fasse subir la même chose.

Je vous invite vivement à jeter un oeil sur les sites consacrés à dénoncer ces pratiques barbares, chacun devrait en prendre connaissance et ensuite agir... adieu manteaux de fourrures, adieu produits cosmétiques, adieu foie gras, etc...

Site pour dénoncer les tortures pour la fourrure

et je viens de voir que sur ce site se trouve la vidéo qui m'avait tant choquée...:

La vidéo

Site pour dénoncer toutes les tortures qui existent

Blog contre les tortures faites aux animaux

(où vous trouverez encore plus de renseignements)




Partager cet article
Repost0
26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 18:19

Je quitte ma campagne, mon printemps, mon petit monde reculé de tout...
Je pars travailler à Lyon pendant un mois. Un petit job trouvé par l'intermédiaire de mon père, qui consiste à surveiller les concours d'entrée en école de commerce dans le lycée où il travaille. Une broutille, rien du tout, un petit boulot qu'aiment faire les retraités pour se changer les idées... Et bien moi ça fait une semaine que ça m'angoisse.
J'ai organisé mon départ, et au dernier moment à cause d'un mauvais concours de circonstances (un feu rouge en pleine campagne à cause d'une fête de village, et un accident dans le village suivant...) je rate mon train.
Je sens déjà toute cette angoisse enfouie depuis une semaine qui gonfle peu à peu en moi. J'essaie de trouver l'horaire du train suivant, il n'y a rien d'écrit sur leur panneau d'affichage, il y a la queue au guichet, et l'automate n'indique pas les horaires. Ca commence à bouillonner et être insupportable, je retourne à la voiture et claque violemment la portière de rage, commence à crier ma colère à ma mère puis j'éclate en sanglots...
Voilà, c'est magnifique, je suis fière de moi. J'irai loin dans la vie...
Rater un train.. Qui pète un plomb, qui s'effondre lamentablement comme si le monde s'arrêtait de tourner et qu'il n'a plus qu'à crever parce qu'il rate un train? Moi.
JE ME DETESTE.

Ca fait un moment que je réussis à ne pas penser à ça, à me convaincre que je suis "normale" et que je réussirai à m'en sortir... Mais ça y est Asperger me rattrape. Ce sont des petits passage à vide, réguliers, qui surviennent de façon logique lorsque je suis confrontée à des évènements stressants que je n'arrive pas à gérer. Et à ces moments je reprends pleinement conscience de mes difficultés, et je sombre dans une tristesse, une détresse foudroyante.
Tous mes echecs, toutes mes incapacités me reviennent.  Je ne ferai jamais rien de ma vie.
Je n'ai jamais eu de problème de résulats ni de motivation, et à l'heure qu'il est je devrais avoir fini mes études si j'étais "normale"...
J'ai 24 ans et je suis chez ma mère, à envisager de "tenter encore une fois de terminer mes études" alors que ça me fait tellement peur, et que je suis au fond de moi persuadée que ça finira comme toutes les fois précédentes.
Pour le seul travail intéressant que j'ai réussi à décrocher dans ma vie, ils ont fini par me démasquer et me mettre en arrêt maladie jusqu'à la fin de mon contrat (hé oui, je n'avais commis aucune faute professionnelle ils ne pouvaient pas me virer... alors ils m'ont fait passer pour une depressive suicidaire... Mais ils n'ont peut-être pas tort après tout).
Je n'ai jamais été retenue pour des boulots dans le relationnel, pourtant à la portée de n'importe quel abruti (genre caissière ou serveuse dans les fast-food et autres conneries de cette société de merde).
Alors vous voyez, le jour où j'aurai épuisé tous mes espoirs et toutes mes chances de faire quelque chose d'interessant de ma vie, le jour où il ne restera que ces boulots de merde à ma portée, et bien même pour ça je ne serai pas à la hauteur. Et j'aurai plus qu'à crever seule sur le trottoir. Oui parce que les Aspies ne sont pas protégés par la société, ils sont TROP INTELLIGENTS, ils peuvent se "demerder tout seuls". (Et je ne parle pas d'aide financière. La seule aide que j'esperais c'était un aménagement pour les oraux et les travaux en groupe, pour pouvoir enfin terminer mes études... Mais il faut croire que c'est trop demander)
J'ai la haine, je sors dehors et rien que de voir quelqu'un ça m'enerve. Je me déteste, je déteste les gens, je déteste cette société pourrie qui laisse la planète crever sans aucune conscience du moment qu'elle se fasse du pognon sur son dos, tout et tout le monde me dégoûte.
Et je déteste surtout parler de ça, pour qu'à chaque fois on me réponde ces banalités débiles sans chercher à comprendre à quel point je souffre (ou surtout sans vouloir admettre que je suis différente parce qu'on a HONTE): "mais tu sais, tout le monde a des problèmes!" "tu es normale, tu es juste un peu timide"...

Asperger est un HANDICAP, le contact avec la société nous fait SOUFFRIR, nous fatigue terriblement, les choses qu'on ne peut pas faire c'est parce qu'ON NE PEUT PAS LES FAIRE et non parce qu'on ne se met pas assez de coups de pieds au cul.
De me dire que je suis encore dépendante de mes parents, et que je serai peut-etre dépendante de quelqu'un toute ma vie me fait MAL.
Les autres handicapés n'ont pas conscience de leurs difficultés, et comme on dit "bien heureux les simples d'esprit"...
Qu'est-ce que celà rapporte d'avoir une intelligence? De souffrir et d'avoir le droit de crever tout seul.


 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de mook
  • : Mook est de race humaine, mais malgré cela elle présente beaucoup de qualités (hé oui, c'est possible): Mook est Aspie, Mook est enceinte et célibataire, Mook étudie la psychologie, mais surtout, Mook cherche à communiquer... (Catégorie syndrôme d'Asperger, grossesse, psychologie, maman solo, voyages)
  • Contact

Recherche

INSCRIVEZ-VOUS A MA NEWSLETTER POUR ÊTRE INFORME LORSQU'UN NOUVEL ARTICLE EST PUBLIE