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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 20:20

07 au 13 MARS 2006:

Le jour se lève doucement, nous laissant découvrir les paysages de l’ouest du Karnataka à travers les fenêtres du bus.
Les vaches sacrées errent un peu partout, je crois qu’elles sont, après les hommes, les principales habitantes de ce pays. Le linge sèche, étendu devant chaque petite habitation, bien souvent de petites maisons au sol rouge et aux murs jaunis. Partout la terre est rouge-orangé, parsemée de dizaines et centaines de cocotiers.
Nous sommes enfin arrivés à Kundapura, petite ville aux couleurs chaudes et aux rues sablonneuses, où se côtoient d’innombrables petites boutiques de vendeurs de fruits.
Pour le breakfast: buns and chai à l’hôtel Sharon, puis direction la small house de FSL où va se dérouler la semaine d’orientation.
C’est une petite habitation typique, au sol rouge et murs jaunis. Il ya une entrée, avec le bureau de FSL et une étagère pour mettre les chaussures: en Inde, on entre pieds nus dans les maisons. Ensuite trois pièces côte à côte: une petite pièce centrale et deux petites chambres de chaque côté, accueillant chacune quatre personnes. Ensuite, une sorte de longue pièce menant à la cuisine sur la droite, et à la salle de bains sur la gauche. Puis enfin, on arrive sur une petite terrasse dehors.
Je me suis installée dans la chambre de gauche, avec Kentaro, Gwen et Francesca. J’ai hérité de la couchette au dessus de Kentaro, à droite de la porte d’entrée. Nous avons de la chance, notre chambre est la seule à avoir une petite fenêtre, qui laisse passer les rayons du soleil ainsi qu’un peu d’air frais si précieux.
Je me suis allongée sur ma couchette, et j’ai commencé à me demander ce qui m’était passé par la tête quand je me suis embarquée dans cette aventure… Je voyais tout le monde nouer déjà les premiers liens, et je me sentais incapable de discuter en anglais. Difficultés relationnelles à la base, doublée du manque de pratique d’une langue étrangère. Je pensais que cela serait peut-être plus facile de créer des liens dans une langue étrangère, mais il semblerait que ce soit faux...
Nous avons pris le lunch, et comme de coutume depuis deux jours je n’avais pas faim, commençant à me demander si je ne devenais pas anorexique.

 

La semaine d'orientation:

Le premier après-midi de cette semaine d’orientation a commencé fort, avec le mémorable jeu « éléphant-girafe » puis les « Name Game ». Ensuite petit debriefing sur les pratiques et la bouffe indienne, puis visite sur le « Turtle Project » à Maraventha Beach.
En découvrant cette plage, j’ai enfin ressenti pour la première fois un certain bonheur à m’être lancée dans ce projet. Tout le monde semblait tellement heureux, riant, humant l’air du grand large…
J’ai pris dans mes mains une petite tortue qui essayait d’avancer à tâtons, puis nous avons piqué une tête tout habillés. La température de l’eau m’a beaucoup surprise, c’était la première fois que je ne ressentais pas la différence entre l’eau et l’air. Elle était même presque plus chaude que l’air. Maraventha n’est pas ce que l’on pourrait appeler une plage pour touristes, habitée par de vieux pêcheurs et quelques familles bien conservatrices.
Des petites écolières sont arrivées, nous ont posé l’inévitable question « What’s your name? » et « What’s your country? » avant d’aller jouer au bord de l’eau avec Aurélie, une fille belge volontaire de FSL. Je les ai rejoint, elles nous ont appris des chansons et nous ont fait tournoyer dans le sable, c’était si amusant de les voir rire comme cela.
A 19h nous sommes rentrés. Le trajet en bus a vraiment été agréable, je sentais l’air tiède sur mon visage et voyais des dizaines de petits feux allumés dans la nuit; les odeurs de nourriture me rappelaient les fêtes estivales dans mon cher pays natal. Si seulement mes amis pouvaient être là avec moi, nous serions au paradis.
Le dîner a encore été léger pour moi, puis les indiennes de FSL sont venues nous faire un Indian Welcome: gros collier de fleurs blanches et tilak sur le front pour une photo collective, puis tatouages au henné. Nous faisons partie de leur famille à présent.


Le lendemain, la journée a commencé par la leçon de Kanada de Joy, indien de FSL de bonne humeur permanente, ayant toujours un mot pour rire. Le Kanada est la langue parlée dans la région du Karnataka. Ca donne par exemple: please = dayavittu / thank you = dhanyavada.
Après-midi debriefing sur l’Inde et son histoire, avant de partir pour un agréable petit voyage au fil des backwaters.

Le reste de la semaine s’est déroulé avec cette base de leçons de Kanada et de debriefing sur les points importants à savoir lorsqu’on vient en Inde, et la visite de temples, de projets FSL, et de moments à la plage. Pendant les soirées nous avons appris à connaitre les anciens volontaires qui sont sur les projets depuis un mois ou plus. Nous avons fait une soirée au restaurant, et le samedi nous avons même passé la nuit à la plage. Le dimanche nous avons eu un cours de cuisine chez Rangita, une indienne de FSL. Le soir mes collègues de semaine d’orientation qui avaient leur projet à Bangalore sont repartis, seules Gwen et moi sommes restées…

 

Album Photo Inde 2006

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 20:50

06 MARS 2006:

Le jour a commencé à se lever, et j’entendais des milliers de chants d’oiseaux étranges.
Gerrit s’est levée, a pris sa douche et est sortie. Elle semble avoir un moral d’enfer, elle s’est déjà installé son petit train de vie.
Me retrouvant seule, j’ai décidé de me lever aussi, d’essayer de sortir un peu et de ne pas rester à ruminer des pensées obscures.
Le premier contact avec une douche indienne m’a refroidit, c’est le cas de le dire: un filet d’eau froide coulant à même le sol des toilettes où se côtoient les araignées, les fourmis et les blattes…

J'ai retrouvé Gerrit et nous sommes allées prendre le lunch dans le petit restaurant de la cour de l’hôtel. A vrai dire, je n’avais pas tellement faim depuis la veille… En attendant mes plats je me suis amusée à regarder les indiens manger avec leur main, et je me demandais ce qu’ils pouvaient bien y avoir d’aussi étrange dans leurs verres. Ca ressemblait à une sorte de sauce tomate graisseuse avec des morceaux de je ne sais quoi…

Puis nos Parotha sont arrivés, sorte de petite crêpe frite avec quelques légumes à l’intérieur. Gerrit avait aussi demandé une sorte de coulis d’épinards dont je ne sais plus le nom, étrange d’aspect mais assez agréable de goût.
Un gros papillon bleu est venu tournoyer au dessus de nous.

L'heure du départ est vite arrivée, nous sommes allé chercher nos bagages, et nous avons arrêté un rickshaw pour qu’il nous conduise à l’office de FSL. L’air tiède qui m’arrivait dessus était comme un cadeau divin dans cette chaleur insoutenable, et la découverte des rues de Bangalore était plutôt amusante. Des dizaines de motos alignées  aux feux entre lesquelles nous zigzaguions, des gros camions bennes oranges ou jaunes qui klaxonnaient à tout va, des bus truffés de gens, des hommes se risquant à traverser la rue en transportant une échelle, des ribambelles d’enfants courant et sautant, des femmes en sari, etc.
15heures. Après une petit quart d’heure nous sommes bien arrivées à l’office, et nous avons rencontré quelques uns des volontaires déjà arrivés depuis un mois ou plus. Trois françaises, des autrichiens, des japonais, etc. Présentations, échanges de quelques explications puis notre groupe de nouveaux volontaires s’est petit à petit retrouvé au complet. De ma droite vers ma gauche, tous assis autour de la table: Gwen une anglaise de 56 ans, Anne une hollandaise de 18 ans, Gerrit ma petite autrichienne de 21 ans, Bernard un autrichien de 21 ans, Kentaro un japonais de 25 ans, et Francesca une allemande de 21 ans.
Bernard et Kentaro échangent quelques propos sur les films japonais, Kentaro semble avoir des difficultés à maîtriser l’anglais, ce qui personnellement me rassure.
Bérénice et Susana, les référentes, ont commencé à nous expliquer où nous allions aller et comment allait se dérouler notre semaine d’orientation, puis sur quels projets nous allions travailler ensuite. Pour ma part, il s’agit d’une école pour enfants handicapés, dans un petit village proche de Kundapura où nous allons pour la semaine: Japthi School.
En attendant de prendre le bus à 21h30, je suis restée un peu seule dehors. Des gamins jouaient dans les ordures et il recommençait à pleuvoir. La ville me rend morne, et la perspective de rester dans un petit village le long de la côte ouest m’enchante.
Nous avons pris un premier repas tous ensemble: chapati - riz et sauce - raïta, puis nous sommes partis prendre le bus.
Deux jeunes chiens beiges jouaient ensemble, et une vieille femme enrubannée dans un sari poussiéreux est arrivée. Voyant que l’on contemplait les chiens, elle nous a fait signe que c’était elle qui les nourrissait. Elle était si fière. Puis elle a joint ses mains et nous a fait un « namaste » à chacun.
Le bus est arrivé, nous nous sommes dirigés pour mettre nos bagages dans le coffre et là… la serrure était bloquée! Les chauffeurs ont passé une demi-heure à mettre des coups de pied et des coups de barre dedans.

Finalement, on y est arrivé, et les dix heures de route nocturnes ont commencé.
Je me suis retrouvée à côté de Kentaro, et nous nous sommes réciproquement montré où nous habitions au Japon et en France, sur sa « map magique » qu’il emporte partout.
Tout le monde s’est endormi petit à petit, malgré les secousses nous projetant d’un côté à l’autre du siège. Les routes indiennes sont vraiment en piteux état, et lorsqu’on entreprend un trajet il ne faut pas espérer une moyenne de plus de 50km/h .
Une pause pipi à deux heures du matin nous laisse découvrir l’ambiance nocturne des routiers indiens. La musique orientale nous transporte le temps de boire un chai ou un coffe, et c’est reparti.

 

Album Photo Inde 2006

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 20:45

05 Mars 2006

 

L’Inde ne fait pas de manières, elle se livre entièrement à nous dès le premier instant, nous enveloppe, nous emporte dans son tumulte.

Il est deux heures du matin. A peine descendue de l’avion, la chaleur, les odeurs de curry m’ont envahie, ainsi que les innombrables chauffeurs de taxi, porteurs de bagages, cherchant à gagner quelques roupies.

Une coupure de courant dans l’aéroport a provoqué le silence pendant quelques secondes, puis tout a repris son cours comme si de rien n’était.

Je me suis dirigée vers la sortie, ne sachant ni où ni comment, j’ai enfin aperçu le panneau de FSL.

Il pleuvait à torrent, et la jeune femme qui m’attendait m’a tout de suite demandé de la suivre. En quelques secondes j’étais ruisselante, courant dans l’eau sablonneuse que l’on avait parfois jusqu’aux chevilles. Elle m’a présentée au jeune homme chargé de me conduire à l’hôtel, nous avons encore couru jusqu’au rickshaw et l’aventure a commencé.

Le rickshaw s’est faufilé à toute vitesse entre les bus, les camions, les motos, les vélos, donnant parfois un coup de volant pour éviter quelques piétons.

A plusieurs reprises nous avons dérapé sur des gigantesques flaques d’eau bouchant toute la route. J’ai bien cru que nous allions nous aplatir sur un trottoir ou un mur… Mais nous sommes arrivés à bon port, « Airlines Hotel » où FSL m’avait réservé une chambre. La grille était fermée et nous avons dû escalader.

Le jeune homme qui m’accompagnait m’a expliqué des tas de choses en anglais, j’ai seulement compris le prix de la chambre pour une nuit: 270 roupies, et l’endroit où je devais me rendre le lendemain: FSL Office at Isolation Hospital.

Sur ce, il m’a dit de suivre le porteur de valise jusqu’à la chambre, m’a donné une tape sur l’épaule en me disant « So, have a nice stay in India », et il a disparu…

Nous avons longé un couloir sordide, où des gens dormaient par terre devant chaque chambre, allongés sur de simples nattes de paille. Le porteur s’est arrêté devant la chambre 28 et a frappé. Une demoiselle blonde à moitié endormie a ouvert, écarquillant les yeux et se demandant bien qui je pouvais être. Je ne sais même pas ce que j’ai dit, mais en quelques secondes je me suis retrouvée dans la chambre et le porteur avait disparu.

La demoiselle se prénomme Gerrit et elle vient d’Autriche.

Je bafouille un « I don’t speack very good English » et Gerrit sourit. Nous avons tout de même réussi à échanger quelques phrases: nous irons ensemble demain à Isolation Hospital, et ni elle ni moi ne sachons sur quel projet nous allons travailler. Apres cela nous nous sommes endormies.

Je ne voulais surtout pas me réveiller, et ne pas penser. Je me forçais à rester endormie.

 

 

ALBUM PHOTO INDE 2006

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 21:49

3 au 13 Juillet 2008

 

Avec deux energumènes aussi originaux que moi, nous décidons sur un coup de tête de partir en Espagne, rejoindre des amis à eux dans un camp hippie en dessous de Grenade.

J'aime le souvenir de ce voyage, non pas parce que la destination était lointaine ou exotique, non pas parce qu'il a eu une quelconque utilité, si ce n'est nous faire oublier un peu nos misérables existences... mais justement parce qu'il était, à nos images, complètement délirant.

En voiture, chargée de quelques affaires, un petit réchaud à gaz, quelques vivres et une vieille tente même pas 2 secondes.

Nous sommes partis en début d'après-midi, et avons roulé jusque très tard dans la nuit, finissant par nous échouer un peu en dessous de Barcelone pour dormir quelques heures sur un tas de sable au bout d'une rue glauque.

Après une bonne heure passée à lutter contre les moustiques plutôt qu'à dormir, nous décidons de rouler encore un peu, pour nous arrêter finalement dans un champ d'olivier, cadre beaucoup plus agréable, et nous assoupir un peu dans la voiture.

 

J2- On the RoadJ2- On the Road

 

 

Nous repartons en fin de matinée, nous mangeons sans doute aussi, et roulons encore... Fin d'après-midi, encore bien loin de Grenade, nous décidons de nous arrêter (enfin) voir la mer!

Rafraichissement, bain de soleil, guitare sur la plage... 

Nous repartons et cette fois je prends le volant, pour rouler toute la soirée et la moitié de la nuit. Je me souviens de la beauté de ces paysages andalous à la lumière du soleil couchant. De la vieille cassette de Renaud, marchand de caillou, qui tournait en boucle sans que je m'en lasse, chantonnant pendant que mes deux compagnons de voyage somnolaient. De la nuit qui tombe, de ma détermination à arriver enfin et pouvoir planter la tente.

Mission accomplie! Nous voilà arrivés à Beneficio, et les deux amis nous accueillent. La communauté est encore au coin du feu, ils nous offrent une assiette de tambouille. Un mélange de riz, lentilles et légumes de saison, si mes souvenirs sont bons. Un peu rebutant d'aspect, servi dans de la vaisselle sale. Après s'être rassasié, les deux amis nous montrent l'emplacement de leur tente, et le ruisseau où on peut se laver. Je pars d'emblée me rafraichir un peu. J'adore ces sensations hors du commun.

Puis avec un de mes ernergumènes nous partons à la recherche de l'"emplacement idéal" pour planter notre tente. A deux, avec une toute petite lampe de poche pour nous éclairer, nous avons finalement réussi, et fiers de cette victoire nous sommes endormis comme des souches.

Deux jours passés à Beneficio, à découvrir le mode de vie de cette petite communauté "hippie", qui pourrait être si proche de mon idéal si la drogue n'y occupait pas une place prépondérante. Ils construisent eux mêmes leurs habitations avec des matériaux naturels, ils produisent une grande partie de leur alimentation: poules, fromage de chèvre, légumes,... Le ruisseau sert de piscine aux enfants. Chaque soir le feu de camp réunit tout le monde pour une veillée conviviale.

 

J3/4/5 - Orgiva - Camp Hippie de BeneficioJ3/4/5 - Orgiva - Camp Hippie de Beneficio

 

Après ces deux jours, nous entamons notre remontée le long de la côte.

Visite de Grenade, l'Alhambra, les spectacles de rue, les souk, et pour nous mettre dans l'ambiance nous dégustons un petit narguilé et thé oriental. Je ne sais plus où nous avons passé la nuit.

Le lendemain nous avons roulé jusqu'à Carthage. Nous avons passé la fin d'après-midi à visiter Carthage, qui est une petite ville bien plus sympathique que l'on ne pourrait croire.

Nous avons ensuite décidé de rouler pour aller dormir au bord de la mer. Je me souviens que je visais sur le GPS un endroit qui me plaisait, et nous nous y rendions. C'est comme celà que nous avons atterri, au beau milieu de la nuit, après un trajet encore une fois plus long que prévu, à Mar de Cristal! C'est à chaque fois un moment de bonheur intense de sentir l'odeur de la mer, courir dans le sable, s'arrêter au bord de l'eau et écouter le bruit des vagues, lever les yeux et découvrir un ciel scintillant d'étoiles! (Bon j'avoue, à Mar de Cristal il n'y a pas beaucoup de vagues...). Nous ouvrons une petite bouteille de vin pour fêter ça, et partons pour un bain de minuit, avant d'installer nos sacs de couchage à même le sable, et nous endormir après avoir regardé le soleil se lever.

Réveillés par la chaleur torride alors qu'il est à peine 9h du matin, nous partons nous rafraichir et manger un peu au bar du bord de plage. Nous lézardons ensuite un bon moment dans l'eau brûlante de la mer mineure, et après un repérage des lieux nous allons chercher nos gel douche, pour prendre enfin une douche... sous les douches de la plage comme des clochards!

 

J6 - GranadaJ6 - Granada

 

Ensuite, sans doute fatigués de toujours rouler, ne jamais savoir où dormir et ne pas pouvoir nous laver, nous avons décidé de rouler tout droit jusqu'à un camping à Platja d'Aro, pour une seconde partie de vacances un peu plus "luxueuse". Nous avons dû passer une dernière nuit de camping sauvage, après ma methode GPS nous avons atterri au milieu d'une rizière. Petit déjeuner en musique, et départ pour Cala Gogo!!!

Derniers jours différents des premiers, mais tout aussi fous. Tambouilles de riz au réchaud à gaz, nuits à la belle étoiles sur la plage avec des jeunes hollandais, vol de téléphone portable au petit matin, courses à pied au village, et dernière soirée en boite de nuit avec l'équipe d'animateurs du camping!

Une journée complète pour revenir  jusqu'à notre point de départ, sans y voir plus clair dans nos vies, mais au moins avec la sensation d'avoir vécu un peu durant ces quelques jours...

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 16:01

Un album, pour vous faire partager de jolis paysages et souvenirs de mes plus anciens voyages.

Voyages en famille au Maroc et à Hong-Kong, colonies de vacances en Grèce, Floride et Venezuela, voyage en Guadeloupe avec un ami.

Le numérique n'étant pas encore très répandu à cette époque, ce sont des photos scannées.

 

Album Voyages

 

Grèce - 07/2001

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 13:31

A défaut de ne pouvoir créer ma petite ferme à moi (pour l'instant, car je n'ai pas dit mon dernier mot), l'idée me court toujours dans la tête de retourner travailler dans une ferme comme où j'étais au Quebec.

 

Le wwoofing, vous connaissez?

 

World-Wide Opportunities on Organic Farms, que l'on peut traduire ainsi "possibilités dans les fermes bio du monde entier".

"L'idée de WWOOF est de mettre en relation des personnes désireuses de découvrir et participer au monde agricole biologique et écologique, avec des fermiers et professionnels de cet univers."

 

Ainsi, les fermes bio accueillent des gens souhaitant partager leur quotidien, en échange du gite et du couvert.

 

L'idée d'aller wwoofer plusieurs mois en australie me séduisait énormément, mais j'ai du vite remettre les pieds sur terre, avec Judith cela semble compliqué.

Mais pourquoi ne pas tenter simplement cette expérience en France, durant les vacances d'été?

Je suis en train de regarder sur leur site, il y a plus de 600 hôtes et les expériences proposées sont tellement variées! Certaines font même l'école à la ferme, ou sont famille d'accueil, ou fermes thérapeutiques! Idéal pour une première expérience avant de me lancer dans ma propre aventure!

 

Je vais très prochainement adhérer à l'association et investir dans le livret afin d'avoir les coordonnées des hôtes, il ne restera plus qu'à en trouver un qui veuille bien accueillir un wwoofer avec enfant. Difficile, mais pas impossible.

 

Alors, woofing or not woofing?

 

Pour en savoir plus:

WWOOF France

WWOOF dans le monde

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 15:28

C'est bientôt l'été, les vacances, vous avez envie de partir et découvrir de nouveaux horizons...

Pourquoi ne pas tenter l'aventure Jeunesse et Reconstruction?

En deux mots, il s'agit d'une association d'échanges interculturels, qui permet de lier l'utile à l'agréable.

"Il s'agit de donner à des jeunes de cultures différentes l'opportunité de se rencontrer dans un environnement inconnu en contact avec la population locale. Ils peuvent ainsi découvrir leurs différences et leurs points communs, apprendre à vivre et à travailler ensemble en mettant leur énergie au service de la collectivité."

Jeunesse et Reconstruction propose des chantiers de toute sorte (environnement, construction, social, projets agricoles, etc.) un peu partout à travers le monde.

Vous pouvez choisir entre un volontariat à court terme (2semaines à 1mois), à moyen et long terme (1mois à 1an à l'étranger).

Le billet d'avion pour vous rendre sur place est à votre charge, mais à partir de là vous êtes nourris et logés (il n'y a que certaines destination où sont demandés quelques frais supplémentaires tout à fait raisonnables),  vous êtes impliqués sur un chantier et vous rendez utile après de la population locale, vous avez du temps libre pour découvrir les alentours, pour faire connaissance avec les autres volontaires venus des quatre coins du globe.

"En 2006:

1377 volontaires de 39 nationalités reçus en France

947 volontaires envoyés dans 56 pays via 213 partenaires et plus de 2500 programmes"


Pour ma part, je suis partie trois mois en Inde par l'intermédiaire de Jeunesse et Reconstruction, de Mars à Juin 2006. L'association partenaire sur place était FSL India, ils géraient des chantiers à Kundapur, Bangalore et Pondichéry. Ils ont tout à fait répondu à mes attentes en me proposant de travailler dans une école pour enfants handicapés à Kundapur.

Au début il y a d'abord eu une semaine d'adaptation où l'on ne travaillait pas, les responsables nous faisaient découvrir les environs, nous donnaient des cours sur l'histoire, la langue, les us et coutumes, etc. Nous faisions connaissance tous ensemble. Ensuite j'ai été conduite dans une famille d'accueil avec d'autres volontaires. L'école était située à une dizaine de kilomètres de ma maison d'accueil, et les frais de déplacement en bus était à la charge de FSL India.

Il y avait également des meeting organisés en début et fin de séjour, pour faire le point sur les travaux faits et à faire, suivre l'évolution de chaque personne sur son chantier, nous pouvions faire part de nos ressentis et nos éventuels problèmes,etc.

Peu de temps avant que je parte, les volontaires ont quitté les familles d'accueil et ont été installés tous ensemble dans une grosse maison mise à leur disposition par FSL India. Comme toute chose, cela avait ses avantages et inconvénients: cela permettait beaucoup plus d'échanges avec les autres volontaires, en dépit du côté immersion dans une famille locale.

Quoi qu'il en soit, ces trois mois passés en Inde m'ont beaucoup apporté et c'est une expérience que je n'oublierai jamais.

 

ALBUM PHOTO INDE 2006


 

logo-jc


 

 

Je publierai d'autres articles sur mon voyage en Inde dans la catégorie Mook-Voyages.

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 21:33

Il est temps d'alimenter un peu la catégorie Mook-Voyages.

 

Avant de rejoindre la ferme thérapeutique de l'Amitient, j'ai passé une petite semaine purement touristique à Montréal.

La date: du 24 au 30 Novembre 2008 + weekend du 13 et 14 Décembre 2008

Le temps: premières chutes de neige, température entre 0° et -10°

Ce que j'ai aimé: les sushis et restos chinois à volonté, les cafés "second cup" pour décongeler et se rechauffer en buvant de bons gros chocolats blancs chauds nappés de crème fouettée, prendre plein de photos, et la poutine !!! ...

Ce que j'ai moins aimé: apprendre à marcher sur la neige fondue avec des baskets à semelles lisses, partir faire une grande balade alors que j'ai choppé une gastro à l'Amitient...







Des habitations traditionnelles, avec les escaliers extérieurs...







L'art est partout présent...






Et des bars et restaurants de toutes sortes, qu'on ne saurait imaginer...







Le centre ville où les églises et monuments historiques côtoient les buildings...









Les tours du centre ville dans tous leurs états....













La cathédrale, et les calèches au bord du vieux port...



Mais aussi, la ville possédant le plus grand réseau de galeries souterraines au monde... Et que c'est bon de pouvoir traverser quelques rues à l'abri quand il fait si froid dehors...
















La ville où le Père Noël est partout présent...

















Et la ville où les chiens de prairie sont partout présents...












En bonus, quelques images prises dans le Biodôme où vivent des animaux dans 4 milieux naturels reconstitués: animaux des tropiques (pas mal non plus pour se réchauffer), animaux aquatiques, animaux de l'antarctique, animaux des laurentides.





 

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 20:22

Ou: "Là où j'étais quand une nouvelle a bouleversé ma vie..."



Juillet 2008:
Une phase de ma vie où j'avais besoin de partir loin, loin de tous ces échecs, m'engager dans un projet semblable à celui qui me tient à coeur depuis des années, proche de la vie et de la nature, trouver ma place, être enfin utile et cesser de pleurer sur mon sort...

Un soir j'ai tapé "ferme thérapeutique Quebec" et je suis tombé sur cette petite annonce. La ferme thérapeutique de l'Amitient cherche un coworker, nourri logé avec argent de poche. Que demander de plus.
Le travail à effectuer est varié: encadrement des personnes handicapées, soins aux animaux, travaux domestiques,...
J'ai pris contact avec eux, et les mois suivants ont servi à mettre ce projet en place: visa, visite médicale, etc.




24 Novembre 2008:

 Départ pour le Quebec

1er Décembre 2008:

Arrivée à la ferme, après une semaine passée à Montréal chez un ami.
Je dois y rester pour un an minimum. Je suis integrée à la maison Luc Chapdelaine, au sein de laquelle vivent Patrick et Catherine, les gérants de la maison, et leurs jeunes enfants Anaël et Neila; deux coworker David et Karine; et cinq personnes handicapées, appelées les Amis: Martin, Denis, Sacha, et Alexandre (un jeune atteint du syndrôme d'Asperger!) sont là en permanence, et Pat' est accueilli à la journée.
N'oublions pas Kim et Saturne les deux magnifiques juments de trait, les poneys, les vaches et les poules!

Une fois passées les douloureuses premieres semaines d'adaptation (que connait toute personne Asperger), cet endroit me promettait des instants magiques, riches d'expériences de toutes sortes, entourée de personnes humaines et généreuses décidées à m'offrir une place parmi eux malgré mes difficultés.
Un petit endroit éloigné de tout, où l'on vit presque en autharcie grâce aux productions de la ferme et des jardins, où l'on accueille les gens différents et qu'on sait donner un sens à leur existence. Un havre de paix.
Un magnifique changement de mentalité par rapport à notre société pourrie.

Déjà les deux premières semaines, j'ai pu vivre des instants inoubliables: aller chercher du bois en forêt avec les juments de trait, soigner les animaux au petit matin à -16° (héhé, et ils attendaient les -30° et les 2mètres de neige!), participer à l'atelier de tissage, assister à la tradition de la Spirale de l'Avent, magnifique


"Chaque individu laisse une lumière sur son chemin"



15 Décembre 2008:

Alors que mon moral et mon dégoût de la nourriture m'alertaient depuis quelques jours, le verdict tombe: je suis enceinte... 
Je me suis d'abord confiée à Patrick et Catherine, qui ont accueilli cette nouvelle avec des félicitations et des grands sourires, et cette réaction m'a fait du bien... Même si j'ai dû leur faire part de mes doutes quand au fait de garder cet enfant. Ils sont jeunes parents de 28 ans et m'ont dit que leurs enfants sont ce qu'il y a de plus magnifique dans leur vie...

Je n'oublierai jamais ces deux semaines passées à l'Amitient, j'espère de tout coeur pouvoir y retourner un jour de façon plus constructive, et je conseille à qui en a l'occasion de ne pas hésiter à y faire un petit tour!

 

17 Décembre 2008:

Je rentre en France pour discuter avec MonAnge et prendre ma décision...


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  • : Mook est de race humaine, mais malgré cela elle présente beaucoup de qualités (hé oui, c'est possible): Mook est Aspie, Mook est enceinte et célibataire, Mook étudie la psychologie, mais surtout, Mook cherche à communiquer... (Catégorie syndrôme d'Asperger, grossesse, psychologie, maman solo, voyages)
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