Les trois dernières séances de mon suivi avec la psychologue de la MDPH ont été consacrées, à ma demande, à la passation d'un test de QI: la Weschler Adult Intelligent Scale (WAIS3).
Je voulais faire le point sur mes forces et mes faiblesses, essayer de cerner un peu le fonctionnement de mon cerveau. Je n'ai pas appris grand chose que je ne sache déjà. Je me suis juste vue rassurée par le fait d'avoir un QI compris dans la norme supérieure, entre 100 et 110.
Mon QI performance est au dessus de 115, baissé par un QI verbal légerement en dessous de 100.
En résumé, je suis douée dans ce qui est organisation perceptive, mémoire de travail et vitesse de traitement, et j'ai des lacunes en communication.
Je pense que personne ne sera étonné de ce résultat.
Je pense aussi que la situation de passation du test, soit en situation sociale - en tête à tête avec la psychologue - et de façon orale, a interféré sur le score que j'aurais pu avoir. Je pense que mes compétences en expression écrites sont au dessus de ce que j'ai pu obtenir au QI verbal de ce test.
J'ai pu cerner également mes lacunes en culture générale, mais là encore ce n'est pas une surprise.
En conclusion, la psychologue a décrété que j'avais beaucoup trop de compétences pour qu'elle m'oriente vers un ESAT hors mur. Je vais devoir me débrouiller en milieu ordinaire comme je l'ai toujours fait jusqu'à présent...
Retour au point de départ.
Je ne peux que réaffirmer ce que j'avais écrit dans un de mes articles il y a plus d'un an: les Asperger sont trop intelligents pour qu'on les aide...
Je ne sais si je dois me réjouir de cette nouvelle ou en pleurer.
Nous avons décidé de poursuivre le suivi tout de même, qui va s'orienter en sorte de thérapie pour reprendre confiance en moi, voire en entrainement aux compétences sociales: fixer le regard, imposer sa présence, savoir gérer une situation d'entretien, etc...
A suivre...